Bamako, capitale du Mali, n’offre point l’image d’une ville moderne et organisée, Il n’est pas rare de voir le long des artères principales de la ville, des engins ou équipements stationnés généralement en état épaves. Des véhicules en panne en pleine circulation ou le conducteur abandonne son engin en milieu de voie sans se précipiter pour son enlèvement. Les garages inadaptés qui jouxtent des rue de Bamako ne sont guère dignes d’une capitale. A ce cortège de désolation s’ajoute le phénomène de divagation des animaux.
Boulkassoumougou, Banankabougou, Faladié et Lafiabougou, sont les zones les plus dangereuses. La divagation des animaux dans une ville comme Bamako commence à peser sur les habitants, de plus en plus victimes des accidents. Il faut ajouter à cela, l’élevage domestique (que les textes limitent à trois têtes à élever à la maison) qui aggrave ce phénomène. Théoriquement, la divagation des animaux tout comme les stationnements interdits sont réprimée. Depuis 1989, Un arrêté du gouverneur du district, prévoit la création de fourrières, instituant des droits de fourrière et répression pour abandon d’animaux sur la voie publique.
Selon la Direction de Régulation de la Circulation et du Transport Urbain (DRCTU), à Bamako, plus de 10% des accidents de la circulation enregistrés, impliquent des animaux en divagation.
La majorité de ces accidents surviennent dans les environs ou sur les routes nationales.
Il s’avère nécessaire de doter la ville de Bamako de fourrière pour véhicules et fourrière animalière, en vue de sécuriser la population et réguler la mobilité
Documents du Projet